Un conte aux saveurs d’autrefois (article DNA)

C’est en famille que les membres de Val Avenir ont accueilli récemment, dans leur local de la rue Wilson, Manuelle Winckel. Un après-midi convivial au cours duquel la conteuse a su charmer son auditoire au travers du récit « Les mémoire de Malitorne ».

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Dans un décor où le loup est présent partout, Manuelle Winckel a captivé petits et grands. (Photo DNA)

Une petite assistance, membres et amis de Val Avenir, était présente pour un après-midi convivial où décorations, goûter et le conte magnifique « Les mémoires du loup Malitorne », écrit et raconté par Manuelle Winckel, ont fait l’unanimité. Le loup, cet animal mythique, effrayant et détesté, mais qui a toujours fasciné les hommes, les conteurs et les poètes.
En écoutant Manuelle et avec un peu d’imagination, on se retrouvait plongé dans un passé pas si lointain, où l’hiver venu, on se regroupait en famille autour de la cheminé ou du vieux fourneau à bois pour écouter les anciens narrer des histoires extraordinaires. Des récits qui faisaient briller les yeux des enfants de mille lumières.

CETTE HISTOIRE, MIROIR DE L’ÂME HUMAINE

La conteuse a transmis cette magie-là à tout l’auditoire. Les tous jeunes et les adultes qui ont gardé leur âme d’enfant ont écouté le vent leur raconter l’histoire du loup Malitorne. La vie d’un loup, d’une meute qui ressemble étrangement à celle des hommes, avec des sentiments bons et mauvais, le respect des anciens, la vantardise, l’orgueil, le courage et la peur, la lâcheté et la loyauté. Le rejet de la différence pour Malitorne, ce jeune loup boiteux de naissance, détesté puis banni par le clan et sa propre mère, recueillie par la « sage et ancienne » Akâli.
Il entame une quête solitaire pour retrouver la peau d’Akili tuée et dépouillée par un chasseur présomptueux et vantard. Une recherche qui l’entraîne loin de son territoire, vers le village des hommes où, avec l’insouciance de la jeunesse, il oublie l’enseignement de « l’ancêtre ». Un beau conte qui se termine bien, avec la récupération de la peau qui permet à Akili de gagner les « terres éternelles ».
A l’image des fables de Jean de la Fontaine, cette histoire, aux saveurs du temps jadis, a été un véritable miroir de l’âme humaine raconté avec talent et passion par son auteur Manuelle Winckel.

J.L.K.